C'est toujours difficile de parler d'un chef-d'œuvre (ça, c'est dit !)... Surtout étant à peine sorti de la salle. Ce que j'aime dans la cinéma américain, c'est qu'il traite des sujets de grande ampleur de façon grandiloquente (Bernard, si tu m'entends...). Le pouvoir, la soif de l'argent, la religion, la violence, les relations humaines, fraternelles, le tout mélangé, foré, broyé, malaxé... Une fresque qui regarde au microscope l'âme humaine à travers le prisme de l'Histoire du pays, en égratignant le capitalisme sans loi et dénonçant une église vendue (Tom Cruise semble en prendre une belle au détour d'une réplique savoureuse). La musique (Jonny Greenwood) pénètre dans notre chair telle une tige de forage dans le sol. Quant à l'interprétation de Daniel Day-Lewis (ex-Mr Adjani, pour les People-dépendants qui débarquent), nul doute qu'elle ajoute à la dimension exceptionnelle d'un film totalement maîtrisé. 2h38 qui coulent... "There will be blood"...
Allongé sur le divan, tu éviteras
Une salle grand écran, tu choisiras
Au premier rang, tu t'assiéras
Et plein les dents, tu prendras...
Allongé sur le divan, tu éviteras
Une salle grand écran, tu choisiras
Au premier rang, tu t'assiéras
Et plein les dents, tu prendras...
e.g